LES DUCS

par FRANCK DESCOMBES Inspiré de Walt Whitman et son poème O Me! O Life! Au sein de la sphère politique tourmentée, Où les visées antagonistes s’embrasent d’opposition, Surgit un enjeu capital, qui, à l’instant, bouscule, La réforme des retraites, pomme de discorde et d’ardeur. …/… Les débats sont tumultueux, les conceptions se fractionnent, Chacun fervent défenseur de son droit et de sa cause, Les arguments tourbillonnent, les cris s’emmêlent et s’exaspèrent, Tandis qu’émerge une issue, hautaine et souveraine, à mettre en…

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Là où je vais, seul l’âme nue, silencieuse et fébrile. J’attends mes compagnons, je crie vers eux ! Est-ce moi qui m’attarde, où est-ce que ce sont eux qui se font attendre ? L’un après l’autre, je découvre leur visage, leur souffrance. ‒ Je ne sais lequel leur montrer, je ne sais comment leur montrer mon visage… Mais peut-être que tout ça ne m’appartient pas… …/… Éclore… Croître ! Croître !… Mon Amour – Vivant ! Pour une danse, accompagne-moi je te montrerai des pas…

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Nous savons qu’il y a des renoncements qui sont aussi beaux et lumineux qu’ils peuvent paraître tristes. Qui sont des actes d’amour beaucoup plus forts que ne le sont toutes les promesses imprenables. Il y a les yeux qui s’ouvrent, oui, et il y a le cœur qui s’ouvre. Le yeux et le cœur ne regardent pas toujours dans la même direction. Mais quand ils regardent au même endroit, qu’ils se fixent sur un même point, vibrent à la même…

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Le matin est certainement le meilleur moment pour écrire, là où les pensées sont les plus vives, les mieux à même de se dire sans détour. J’entends les anges rire dans leur grand ciel, s’esclaffer de louanges, car je tiens le livre fébrilement, l’esprit aux aguets, comme si je faisais là un autre pas, irrécupérable, du côté où il ne faut surtout pas raconter l’histoire. Hier encore je regardais par-dessus mon épaule pour m’assurer que mes anciens amis ne me…

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Il y a dans toute poésie comme un enchaînement de brisures. Seigneur, comme il serait pénible de s’y poursuivre indéfiniment. * Je me souviens de ces nuits à pleurer Enroulé dans les couvertures. Je ne m’en souviens pas dans ma tête Je m’en souviens dans mon corps Toutes les fois que je tremble… Le ruisseau de mes peurs qui rue depuis mes enfances s’est mu en un torrent qui prend parfois des formes terrifiantes et vient se fendre avec un…

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Il y a là une échancrure où perlent des larmes et du sang de la Beauté, une nécropole où sont gravés les noms de mes espoirs défunts : Ci-gît la folle armée de mes illusions perdues. Et peut-être que vieillir, ce n’est pas autre chose, pour la conscience, que décevoir ses illusions, se détromper. Dans mon désert, je branle des genoux et je bave du crapaud en chatouillant du bout des pieds la barbiche du sage. Je suis arrivé là…

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